Quatrième de couverture (extrait):«En politique comme en amour, nos énergies sont, la plupart du temps, soigneusement contenues à l’intérieur de cadres qui «organisent» les liens qui nous unissent, et qui empêchent les révolutions de prendre pied. Le couple. Nos institutions politiques. Les élections. Ce livre parle du désir qui cherche à s’exprimer entre deux (ou cent-mille) personnes, et de ce qui a été mis en place pour le garder emprisonné. Ce livre est un plan d’évasion.»
Dans nos sociétés bien organisées, l’humain tend à vouloir encadrer tout ce qui veut sortir des ornières : les idées, les pulsions, les initiatives, le démesuré, le spontané, l’irrésistible. L’humain veut encadrer le sublime pour l’empêcher de chambouler les certitudes sans vergogne, pour éviter qu’il fasse tomber les œillères du quotidien sans crier gare. Il s’empresse donc, trop souvent, de lui construire une cage dorée, tout de rationnel et d’obligations vêtue. L’humain a soif de liberté et d’authenticité, et les enferme pourtant à doubles tours derrière des normes asphyxiantes. L’humain est un inénarrable paradoxe sur deux pattes. De sa plume échevelée, à la verve décidée et à l’esprit délicieusement indomptable, Catherine Dorion souffle avec audace une ode au désir dans tout ce qu’il a de plus fructueux, dérangeant, et inspirant. Un opuscule ébouriffant et nécessaire, qui sait ébranler le pouvoir hypnotisant de la peur de l’éphémère, réveillant le peuple engourdi par trop d’années à sommeiller au bois dormant et lui insufflant une salutaire bouffée de rébellion contre ce plomb qu’il se met lui-même dans l’aile du rêve.
Lili lui donne: ✮ ✮ ✮ ✮ ✮