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dimanche 20 novembre 2016

Mooncop


Scénario et dessins de Tom Gauld, chez Drawn & Quarterly.
Résumé de l'éditeur:
«Living on the moon... Whatever were we thinking?... It seems so silly now.»

Dans un monde où l'homme s'est posé sur la Lune, pas seulement l'espace de quelques pas universellement acclamés, mais bien pour s'y installer, l'existence est on ne peut plus tranquille. Surtout pour la solitaire police lunaire. Pas l'ombre d'un crime. Pas l'ombre d'une infraction. Seulement des chiens en cavale, une épidémie de départs et l'arrivée inopinée d'une nouvelle employée au café lunaire du coin. Et si l'Autre, quel qu'il soit, suffisait finalement à faire de nouveau sourire le firmament? Usant astucieusement de sa verve taquine à la juste simplicité, Tom Gauld fait miroiter un possible futur, dans lequel la soif d'une vie interstellaire se serait essoufflé l'enthousiasme. Porté par un univers visuel sobre, traduisant avec éloquence la solitude tranquille des jours lunaires et l'exode inévitable de pionniers de cette Terre d'emprunt, ce roman graphique sait dire avec finesse et humour les dérives possibles d'une humanité à la soif d'ailleurs trop précipitée, soulignant au passage à quel point l’essentiel est bien souvent à portée de coeur.


Lili lui donne: ✮ ✮ ✮ ✮ ✩






Pour le lire en version française

Si j'étais ministre de la culture


Par Carole Fréchette, illustré par Thierry Dedieu, chez d'Eux.
Résumé de l'éditeur:
«Et si j’étais ministre de la Culture? Que ferais-je pour que tous réalisent l’importance de la culture dans nos vies?»

En ces temps de grand dérèglement généralisé, de grand déséquilibre des priorités universelles. Ces temps où l'humanité ne sait plus comment vivre avec l'autre. Où la Terre traverse le point de non-retour à vitesse grand V. Où la misère des uns s'arrête où commencent les oeillères des autres. Où l'indispensable se fait de plus en plus facultatif pour les grands décideurs. Il semble primordial de se revoir l'essentiel, en tant que société. Et cette essence même de l'humain passe aussi par la nourriture de l'âme. D'une voix déterminée et lucide, Carole Fréchette secoue les consciences endormies, fait tomber l'aveuglement de masse et ouvre toute grande la porte à la réflexion. Porté par  l'univers visuel feutré et juste de Thierry Dedieu, ce manifeste dérange habilement, tel une salutaire bouteille dans la mer trop tranquille de l’indifférence collective.


Lili lui donne: ✮ ✮ ✮ ✮ ✩