Par Jacques Poulin, chez Leméac/Actes Sud, collection Babel.
Quatrième de couverture:
«En compagnie d’une jeune métisse surnommée la Grande Sauterelle, un écrivain part à la recherche de son frère Théo dont il est sans nouvelles depuis plusieurs années. Amorcé à Gaspé, au Québec, son voyage le conduira jusqu’à San Francisco, non sans un détour du côté de l’Amérique profonde, par la route des pionniers.»
Partir. À la recherche d'un temps révolu. D'un visage enfoui dans les replis de la mémoire. Partir sans rime ni raison. Partir parce que. Et croiser, par hasard (mais le hasard existe-t-il vraiment?), l'Inconnu. Une inconnue. À l'errance complice. À la présence indispensable. Pour rallumer la détermination vacillante. Pour faire un pied-de-nez à l'insurmontable. Pour partager une odyssée en quête de sens. D'une plume feutrée, Jacques Poulin raconte, sans se presser, les vagabondages de l'âme, les grincements du coeur et les impardonnables bêtises de l'Histoire. D’un bout à l’autre de l’Amérique du Nord, cahotant vaillamment, toujours un peu plus à l’ouest, sur la route poussiéreuse de ceux qui ont jadis tous laissé derrière pour la promesse d’une richesse à saisir, cet opus fait revivre un passé qui s’était tu, et dont le silence grondait pourtant d’éloquence sous la surface d’un présent sans histoire. Une épopée tendre, et douce, et triste, qui souligne avec justesse que, comme souvent, la destination n'est qu'un point de départ, et que c’est du voyage en lui-même qu’on revient métamorphosé.
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