Par Andrea Cremer, série Inventor's Secret t.1, chez Philomel Books.
Résumé de l'éditeur:«In this world, sixteen-year-old Charlotte and her fellow refugees have scraped out an existence on the edge of Britain’s industrial empire. Though they live by the skin of their teeth, they have their health (at least when they can find enough food and avoid the Imperial Labor Gatherers) and each other. When a new exile with no memory of his escape or even his own name seeks shelter in their camp he brings new dangers with him and secrets about the terrible future that awaits all those who have struggled has to live free of the bonds of the empire’s Machineworks.»
Au coeur d'un possible passé, dans lequel l’Histoire emprunte les dérives totalitaires d’un vingtième siècle encore lointain, et où les machines s’épanouissent en un âge d’or cliquetant, rêveurs et résistants tentent de survivre au déchirement social provoqué par un Empire gourmand de pouvoir. De péripéties en coups du Destin, Andrea Cremer plonge le lecteur dans l’aventure enlevante de Charlotte, Ash et les irréductibles des Catacombes. Toutefois, si les personnages sont forts et attachants, et la prémisse on ne peut plus prometteuse, l’intrigue se traîne un peu les virgules dans le mièvre et le convenu, atermoyant maladroitement le déroulement de l’action et négligeant le développement de la trame principale au profit d’un insipide triangle amoureux dans lequel est inutilement enchevêtrée l’héroïne. Un opus à l’univers fascinant qui laisse malheureusement le lecteur sur sa faim, et qui aurait gagné à assumer plus pleinement la dimension steampunk que sa prémisse laisse si délicieusement présager, évitant ainsi le piétinement sentimental. Une série au riche potentiel, à découvrir malgré les failles.
Lili lui donne: ✮ ✮ ✮ 1/2 ✩
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