Quatrième de couverture:«Lorsque je découvre le tout dernier arbre, si petit et si fragile, je sais tout de suite que je dois le protéger...»
Quand la grisaille du béton fait taire la verdure, l’enfance n’a plus beaucoup de place pour rêver. Et si on pouvait reconstruire les possibles un arbre à la fois? D’une plume tout en justesse et en sobriété, Ingrid Chabbert sait dire la suprématie du bitume et la fragilité de la flore, en laissant la jeunesse toute neuve exprimer sagement, du haut de son implacable logique de l’essentiel, l’urgence d’agir. S’épanouissant tout en demi-teintes, à travers l’éloquence feutrée de l’audacieuse palette de Guridi, cet album souligne avec finesse et simplicité l’inertie d’une humanité qui joue à l’autruche, faisant mine de ne pas voir le coût réel de son développement industriel intempestif. Une sublime et touchante bouffée de lucidité à mijoter en famille pour secouer les consciences endormies.
Lili lui donne: ✮ ✮ ✮ ✮ ✩
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