Par Sarah Berthiaume, Éditions de Ta Mère
«Villes mortes, c’est une ville romaine ensevelie par le Vésuve en 79 avant Jésus-Christ; c’est une ville minière de la Côte-Nord désaffectée en 1984; c’est une ville d’Asie centrale occupée par l’OTAN depuis 2003; c’est un quartier de divertissement fondé en 2006 à Brossard, au Québec. Villes mortes, c’est Pompéi, la foudroyée; Gagnonville, l’agonisante; Kandahar, la martyre; DIX30, la zombie. Villes mortes, c’est aussi, et surtout, une réflexion sur l’origine, l’éphémère, la catastrophe, le deuil, le vide, l’espoir. Villes mortes, c’est quatre face à face entre l’humain et l’immobilier.»
Soliloque à quatre voix, étrange et bouleversant, Villes mortes est un de ces livres dont on ne sort pas indemne. Sarah Berthiaume y raconte l'âme à fleur de peau, la vie et ses milles vérités d'une plume désarmante et un peu rêche. Sans s'enfarger dans les conventions de la fiction, dans la dictature du probable et du prévisible, elle berce tantôt le lecteur pour ensuite mieux lui secouer les repères sans vergogne. Ode déjantée (et désenchantée) à l'espoir déçu, cet opus sensible et implacable réinvente le réel un coup du sort à la fois.
Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ☆