Il fait chaud à faire fondre les frigos. Les rues sont désertes, ou presque. La ville fuit la ville.
C'est les vacances. Le regard s'allège, se cherche un petit bonheur facile, tout doux, réconfortant. Les yeux se perdent consciencieusement dans les nouveautés, déformation professionnelle (libraire un jour, libraire toujours!)... et puis, un long soupir émane du plus profond de l'âme: ras le bol de toujours surveiller le dernier-né des presses, soudainement. Après tout, c'est l'été! Il faut bien cultiver le temps sauvage...
Gourmandise alors de la relectrice insatiable de jadis. L'oeil farfouille dans la bibliothèque, à la recherche d'un bijou littéraire qui s'empoussière discrètement. Trop, il y en a trop. Tous ces livres lus, et aimés, et relus, et dégustés jusqu'à s'en mordre les doigts... Orgie de rétrospectives au programme!
Cet été, je relirai donc... sans rime ni raison... sans plan ni agenda... à en semer la routine...
Vive la lecture libre!
C’est très joliment roulé.
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