«Qui n'a jamais effleuré l'idée, le soir en marchant sur une rue aux maisons éclairées, de s'immiscer un instant à l'intérieur des appartements et d'en savoir un peu sur l'intimité de ceux qui y vivent? C'est ce que fait pour nous l'un des personnages de Le Sourire de la petite juive, la romancière Françoise Camirand, qui entreprend d'écrire un livre sur la vie de voisins qu'elle côtoie.»
Étrange fresque urbaine, à la trame tentaculaire. Un regard singulier sur la création, ses visages multiples, mais surtout sur cette fébrilité vivante et éparpillée des rues du Mile-End. Un récit qui part dans tous les sens, sautillant d'un personnage à l'autre. J'ai mis beaucoup de temps à m'attacher à ce petit monde, tiraillée, trimbalée sans ménagement d'existence en existence, essoufflée, sans jamais pouvoir me poser l'âme où que ce soit. Puis, grâce à la petite Hinda Rochel et à son journal intime, j'ai finalement été touchée par ce pan d'humanité littéraire. Et j'ai accueilli, émue, auprès de Françoise l'écrivaine, l'arrivée de ce fameux sourire de la victoire...
Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ☆
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