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mardi 11 octobre 2011

L'Est en West

Par Aurélie et Jean Pierre Girard, Québec Amérique

«Un père, sa fille de huit ans, un golden retriever de 14 mois, une Westfalia et la route à perte de vue, voilà les ingrédients de base de cet ouvrage qui nous fait partager la vie de bohème. Ce recueil reprend une série d’articles parus dans Le Devoir en 2001 alors que l’auteur était invité à livrer ses impressions de voyage au gré des rencontres sous forme de petites tranches de vie réflexives. En compagnie d’Aurélie, sa fille de huit ans, et de Monsieur Savon, un chien ayant un enthousiasme ferroviaire à la vue de tout ce qui bouge, Jean Pierre Girard nous entraîne à sa suite dans une mission de bourlinguage professionnel avec Capucine, la très fidèle Westfalia. Chaque texte est accompagné d’une Perle d’Au. – réflexion spécifique à Aurélie – et d’une section Les Anges de la route qui rend compte d’une rencontre particulière au cours du voyage. Il y a aussi Les derniers mots de Dieu, sorte d’invitation aux lecteurs du Devoir à imaginer quelles pourraient être ses dernières paroles.»

Recueil d'articles initiatiques d'un écrivain globe-trotter qui, le temps d'un été avec sa fille, partage sa vision du monde au hasard des routes et des rencontres. Mais où étais-je donc, en 2001, lorsque ces délectables chroniques furent publiées dans Le Devoir? En 2001, j'avais 21 ans. J'étais probablement trop occupée à vivre ma vie à 100 à l'heure... et pourtant, cette douce ferveur tranquille aurait eu de quoi m'inspirer, me faire voir le coin de ciel bleu entre deux immeubles... Et puis, quelle plume! Fine, juste... et en même temps si spontanée, authentique, sans prétention. Un amoureux des mots, peu importe leur pedigree. Et un souffle vibrant qui ne peut que donner envie de nommer la vie, d'écrire  l'imaginaire. Bon, il y a bien quelques envolées plus ou moins dans mes cordes, mais dont je salue l'intensité. Un petit carnet de curiosités et de miettes de vie à découvrir lentement, et à laisser traîner sur la table de chevet comme une ancre au beau milieu de la frénésie du quotidien.


Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ☆

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