«À l’été 1969, le jeune Muis est en vacances. Après un séjour à la plage avec ses parents, il passe le reste de son congé chez sa mémé et son pépé. Servi par un trait ligne claire magnifique, l’auteur nous propose un récit personnel particulièrement attachant. Chronique familiale, Jeux de mémoire s’attarde aux souvenirs d’enfance; l’auteur restitue avec brio les joies, les tours pendables, les bêtises et sa délicieuse naïveté.»
Étrange univers que celui proposé par Erik de Graaf... Une bouffée de souvenirs hollandais, aux référents pas vraiment universels; un récit hermétique qui m'a donné l'impression d'espionner les mémoires de l'auteur, sans sa permission, et, malheureusement, perdue que j'étais, sans avoir la possibilité d'en comprendre la sensibilité et l'émotion. Puis, j'ai buté également sur la mise en images particulière choisie par de Graaf qui, limitant la vision, ne donne accès qu'à une partie de la réalité narrée, transformant le lecteur en voyeur lorgnant l'histoire à travers le trou d'une clôture; un choix audacieux et intéressant, certes, mais qui amplifie plus souvent qu'autrement la confusion chez le lecteur. J'ai été un brin déçue, donc. De ne pas avoir réussi à plonger dans le scénario, de m'être sentie dépassée par le concept... d'avoir raté quelque chose.
Lili lui donne: ★ ★ ★ ☆ ☆
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