«Avec ce quatrième tome, Maryse Rouy clôt magnifiquement sa série Une jeune femme en guerre. Alors que les trois premiers se déroulaient pendant la Seconde Guerre mondiale, nous sommes à présent dans les difficiles années qui ont suivi : crise du logement, chômage, grèves, renvoi à la maison des femmes auxquelles l'absence des hommes avait permis de travailler à l'extérieur du foyer et de goûter ainsi une liberté à laquelle elles aspiraient. Mais ceux qui reviennent de la guerre ont en tête des images terribles qui les poursuivront toute leur existence. Si certains sont tellement blessés qu'ils ne parviennent pas à surmonter l'épreuve du retour, Lucie et son frère Jacques font partie de ceux qui auront la force de reprendre leur vie en main. À Montréal, on ne permet pas à la jeune femme de continuer à exercer son métier de journaliste, mais tenace comme à son habitude, Lucie parviendra contre toute attente à reconquérir sa place. Sa vie amoureuse ne sera pas plus facile que sa vie professionnelle, mais de ce côté-là aussi, l'inattendu sera au rendez-vous.»
Je viens de terminer, à regret, ce dernier tome de la série Une jeune femme en guerre, après l'avoir tout simplement dévoré tout cru, sans même prendre la peine de respirer entre les phrases... C'est une conclusion en tous points habile et fine, qui boucle merveilleusement bien la boucle! Maryse Rouy jongle de main de maître (ou de maîtresse!) avec la fiction et l'Histoire, aiguillant le lecteur sur des faits historiques sans que le ton ne devienne trop didactique et ne le fasse décrocher (ce qui est malheureusement rare en cet âge d'or du roman historique). Évoquant le côté sombre de l'humain, mais aussi sa résilience, Maryse Rouy souffle aux lecteurs une émouvante bouffée d'espoir...
Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ★