Bonjour à vous, fidèles farfouineurs du chaos sympathique de Lili!
Un petit mot du temps des Fêtes pour vous souffler un gros «Merci!» de continuer à être curieux de mes lectures...
Plus de 1000 messages plus tard, je ronronne toujours autant parmi les livres (j'ai même la chance d'être en leur compagnie tous les jours au boulot!)... et suis toujours aussi incurablement gourmande de mots, avide de découvertes, charmée par les illustrations semées ici et là...
Longue vie à l'évasion parfaite, au plongeon dans la fiction, au temps sauvage savouré tout doucement...
Ne vous laissez pas trop dépasser par la frénésie du temps des Fêtes: au premier signe de panique, ouvrez un bon livre...
Au plaisir de vous croiser entre deux pages!
Vous cherchez?
mercredi 29 décembre 2010
La grammaire est une chanson douce
Par Erik Orsenna, LGF, Le Livre de Poche
«"Elle était là, immobile sur son lit, la petite phrase bien connue, trop connue : Je t’aime. Trois mots maigres et pâles, si pâles. Les sept lettres ressortaient à peine sur la blancheur des draps. Il me sembla qu’elle nous souriait, la petite phrase. Il me sembla qu’elle nous parlait :
– Je suis un peu fatiguée. Il paraît que j’ai trop travaillé. Il faut que je me repose.
– Allons, allons, Je t’aime, lui répondit Monsieur Henri, je te connais. Depuis le temps que tu existes. Tu es solide. Quelques jours de repos et tu seras sur pied.
Monsieur Henri était aussi bouleversé que moi.
Tout le monde dit et répète "Je t’aime". Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s’usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver."»
Un doux voyage initiatique au pays des Mots, le vrai, l'unique, au sens littéral du terme... La plume d'Erik Orsenna, sensible, juste et envoûtante, fait voguer le lecteur sur des eaux mystérieuses et pourtant connues, à travers cette habile analogie grammaticale. Parfait pour les amoureux de la langue française... ou pour ceux qui, comme moi, sont fascinés par les langues, peu importe leur origine. À lire et surtout à relire doucement, tout doucement... Superbe.
Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ★
dimanche 26 décembre 2010
The Body at the Tower
Par Y. S. Lee, Candlewick Press, Mary Quinn Mysteries, The Agency 2
«Mary Quinn is back, now a trusted member of the Agency, the allfemale detective unit operating out of Miss Scrimshaw's Academy for Girls. Her new assignment sends her into the grimy underbelly of Victorian London dressed as a poor boy, evoking her own childhood memories of fear, hunger, and constant want. As she insinuates herself into the confidence of several persons of interest, she encounters others in desperate situations and struggles to make a difference without exposing -or losing -her identity. Mary's adventure, which takes place on the building site of the clock tower of the Houses of Parliament, offers a fictional window into a fascinating historical time and place.»
Une autre savoureuse intrigue, bien ficelée, de Y. S. Lee! J'ai retrouvé avec bonheur Mary Quinn et ses collègues de l'agence, dans ce policier victorien habile et haletant!... Et ce mystérieux et envoûtant James Easton qui se pointe aussi le bout du nez, sans être invité, compliquant à souhait la tâche (et les émotions) de Mary Quinn: délicieux! Une fin un brin triste peut-être, qui laisse le lecteur en suspens, le forçant gentiment à attendre avidement la sortie du troisième tome...
Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ★
dimanche 19 décembre 2010
Le Roi de la Patate
Par Rogé, illustré par Rogé, Dominique et cie
«Roger est un chien-saucisse au destin incroyable… Il n’est pas du tout le genre de chien à courir après le facteur, à mordre les mollets des cyclistes, ou à japper chaque fois qu’une voiture passe. Tout cela l’ennuie… Sa quête du bonheur fera de lui nul autre que le roi de la patate! Mais est-ce bien ainsi qu’il trouvera ce qu’il cherche?»
Un de mes albums jeunesse préférés de l'année 2010! Rogé nous offre une fois de plus une fable sympathique, cocasse et totalement envoûtante. Tout est exquis, dans cette histoire: la plume fine et coquine, les péripéties attachantes et les illustrations d'une simplicité désarmante. Je suis tombée sous le charme de Roger le chien-saucisse et de ses irrésistibles patates dès la première lecture... et en gourmande que je suis, je n'ai pas pu faire autrement que de le relire encore et encore...
Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ★
Victor et la dent perdue
Par Alain M. Bergeron, illustré par Fil et Julie, HMH
«Victor vient de perdre sa première dent, aussi veut-il l’astiquer et la rendre toute belle et impeccable avant de la glisser sous son oreiller pour la fée des dents. Mais horreur! Alors qu’il la nettoie au-dessus du lavabo, elle tombe dans le tuyau… Comment faire pour expliquer cela à la fée des dents? Cette dernière viendra-t-elle quand même lui apporter une belle pièce?»
Trop mignon, cet album! L'histoire est si attachante... et Victor est tout simplement désopilant, avec sa vision candide de la venue de la Fée des dents! Bien sûr, une fois de plus, Fil et Julie offrent des illustrations mémorables et savoureuses; on plonge dans leur univers avec délice et on s'y sent presque comme à la maison. Un album pour les petits sourires fièrement édentés...
Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ☆
La craie rose
Par Lili Chartrand, illustré par Marion Arbona, Dominique et cie
«Ce texte magnifique aborde la fête de Noël sous l’angle du partage, de la force des rêves, de l’entraide dans des situations difficiles d’une façon originale.»
Une émouvante histoire de Noël, presque aussi remuante que La petite fille aux allumettes... La plume de Lili Chartrand brosse avec tendresse le petit univers un brin sans espoir de Léa. Puis, les illustrations de Marion Arbona, riches, touchantes, envoûtantes, transportent le lecteur dans un autre univers. Les illustrations d'Arbona, si justes, transforment à elles seules, ou presque, un conte sympathique, en un classique à relire encore et encore...
Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ☆
Le plus beau des cadeaux
Par Amélie Callot, Alice Jeunesse
«À lui seul, ce superbe album nous montre tous les visages de l’amour : l’amour qu’on rêve, qu’on partage, qu’on accepte, qu’on veut garder pour soi ou donner à tous, l’amour qui s’en va, celui qui reste pour toujours, l’amour qu’on attend, qu’on protège, qu’on câline… Sans mièvrerie, mais avec beaucoup d’humour et de tendresse, Amélie Callot nous peint toutes les visions de l’amour. Le symbole universel du cœur en tant que signe d’amour est présent à chaque page, mais de manière fantaisiste et souvent très originale : des poissons dans l’océan, des nuages, des papillons, des notes de musique…»
Petit album qui rime avec l'amour... Les textes sont amusants, surtout pour les tout-petits, mettant en vedette l'amour sous toutes ses formes. Les illustrations, quant à elles, sont très colorées, mais si le contexte de chaque image est intéressant, les personnages sont plus ou moins réussis, empêchant le lecteur de vraiment plonger dans leur univers... Joli album, mais sans plus. Il manque un soupçon de magie...
Lili lui donne: ★ ★ ★ ☆ ☆
vendredi 17 décembre 2010
Le Petit Carnet rouge
Par Josée Ouimet, HMH, Atout Histoire
Grande déception que ce court roman historique de Josée Ouimet... La plume déborde de moralité et de valeurs chrétienne, décourageant l'attachement aux personnages dès les premiers mots. Puis, malgré une prémisse prometteuse (l'implication involontaire d'une jeune fille de 14 ans dans l'effort de guerre), l'histoire finit en queue de poisson, l'auteur survolant le contexte historique à vitesse vertigineuse, ne laissant pas les péripéties s'installer, prendre racine (la piste du petit carnet rouge est balayée du revers de la main), ayant l'air de vouloir boucler au plus vite son roman de bon ton. Il s'agit presque d'un roman du Terroir qui ne s'assume pas (on est loin de la qualité de Maria Chapdelaine!), tellement les valeurs chrétiennes effacent toute humanité chez les personnages et de la façon dont l'option «sage et conventionnelle» de fréquenter un fils de cultivateur triomphe! Je ne le relirai certainement pas!... Dommage...
«Printemps 1945. La guerre fait rage en Europe. Comme tant d'autres de ses compatriotes au Canada, Marie-Louise, 14 ans, participe à l'effort de guerre. Après les longues heures de travail à l'usine, elle découvre la vie nocturne en compagnie d'Alex, une amie plutôt dégourdie qui l'entraîne dans un tourbillon d'aventures. D'abord fascinée, la jeune fille déchante très vite puis s'interroge. A quoi ressemblera son avenir après ce terrible conflit?»
Grande déception que ce court roman historique de Josée Ouimet... La plume déborde de moralité et de valeurs chrétienne, décourageant l'attachement aux personnages dès les premiers mots. Puis, malgré une prémisse prometteuse (l'implication involontaire d'une jeune fille de 14 ans dans l'effort de guerre), l'histoire finit en queue de poisson, l'auteur survolant le contexte historique à vitesse vertigineuse, ne laissant pas les péripéties s'installer, prendre racine (la piste du petit carnet rouge est balayée du revers de la main), ayant l'air de vouloir boucler au plus vite son roman de bon ton. Il s'agit presque d'un roman du Terroir qui ne s'assume pas (on est loin de la qualité de Maria Chapdelaine!), tellement les valeurs chrétiennes effacent toute humanité chez les personnages et de la façon dont l'option «sage et conventionnelle» de fréquenter un fils de cultivateur triomphe! Je ne le relirai certainement pas!... Dommage...
Lili lui donne: ★ ★ ☆ ☆ ☆
mercredi 15 décembre 2010
Le journal d'Alice - tome 1
Par Sylvie Louis, Dominique et compagnie, Le journal d'Alice
«Aujourd’hui, en rangeant le fouillis accumulé dans ma chambre, je suis tombée sur les deux cahiers qu’oncle Alex m’a offerts pour mes dix ans. L’un des cahiers a une couverture d’un rose merveilleux. Ça m’a donné une idée. Je vais commencer un journal intime! Justement, demain, c’est la rentrée et j’aurai sûrement plein de choses à écrire. Je me demande qui sera mon enseignante… Et qui se retrouvera dans ma classe… Ce serait trop cool d’être encore avec Marie-Ève (ma meilleure amie)! Et l’horreur absolue de devoir encore supporter l’horrible Gigi Foster (mon ennemie publique numéro un).»
Une sympathique petite série pour les 8-9 ans... La plume de Sylvie Louis est amusante et les personnages attachants, bien que parfois un brin trop remplis de bons et nobles sentiments. Cela dit, l'histoire est riche en rebondissements et donne le goût de poursuivre l'aventure avec Alice, Grand-Coeur, Marie-Ève et Caroline. Une chouette alternative pour les plus jeunes qui meurent d'envie de lire le Journal d'Aurélie Laflamme comme les plus grands!
Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ☆
mardi 14 décembre 2010
The Case of the Missing Marquess
Par Nancy Springer, Penguin Young Reader Group, An Enola Holmes Mystery 1
«When Enola Holmes, sister to the detective Sherlock Holmes, discovers her mother has disappeared, she quickly embarks on a journey to London in search of her. But nothing can prepare her for what awaits. Because when she arrives, she finds herself involved in the kidnapping of a young marquess, fleeing murderous villains, and trying to elude her shrewd older brothers all while attempting to piece together clues to her mother s strange disappearance. Amid all the mayhem, will Enola be able to decode the necessary clues and find her mother?»
Très heureuse d'avoir découvert cette détective insoupçonnée qu'est la soeur de Sherlock et Mycroft Holmes! La plume agile et imaginative de Nancy Springer brosse un portrait intéressant de la famille de Sherlock Holmes (le frère aîné plus conventionnel, la mère indépendante d'esprit et artiste, et la soeur cadette, Enola, qui marche définitivement dans les traces maternelles) et entraîne le lecteur dans une intrigue palpitante, au coeur du Londres de la fin du XIXe siècle. Les personnages vibrent de vie et de vérité; on les quitte à regret à la fin du roman. Un judicieux et savoureux mélange de policier et de roman historique, où pour une fois, les femmes ont un rôle principal! Une série incontournable...
Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ☆
dimanche 12 décembre 2010
Que le grand cric me croque!
Par Maxime Roussy, La semaine, Le blogue de Namasté 6
«"Il se passe tellement de chose dans ma vie que j'ai l'impression d'être dans une barque trouée en plein milieu de l'océan pendant une tempête». Non seulement il y a l'objet que mon mystérieux correspondant m'a donné et qui pourrait créer une explosion atomique à l'école. Il y a mon frère et Tintin qui ont élaboré un plan complètement débile auquel je dois participer. Et le beau Michaël, qui fait battre mon cour de plus en plus fort, est revenu dans le paysage. Il y a aussi Mathieu, le beau Mathieu." Namasté va certainement devoir faire un choix, et si elle faisait le mauvais choix?»
Encore un tome rempli de rebondissements «typiquement adolescents» d'un point de vue adulte... La plume est très ostensiblement éducative et mon plaisir de lectrice a en été bousculé malheureusement... Bien sûr, j'ai lu le livre avec l'appétit de savoir comment certains des attachants personnages évolueraient, et j'ai été satisfaite d'être témoin de ces chassés-croisés amoureux intenses et authentiques. Je me risquerai même à lire le prochain tome afin de savoir comment Namasté se sortira de son dilemme... mais je dois dire que depuis 2 ou 3 tomes (depuis que la série a été rachetée par les Éditions La Semaine, en fait), la qualité et la richesse de l'histoire laissent à désirer. Pour une série qui avait commencé en lion, se démarquant avec brio des Aurélie Laflamme, voilà que la magie n'opère plus... ou presque. Très dommage...
Lili lui donne: ★ ★ ★ ☆ ☆
vendredi 10 décembre 2010
The Ship of Brides
Par Jojo Moyes, Hodder and Stoughton
«Embark on a beautiful romance with the breakout novel from RNA prize winner Jojo Moyes - based on a compelling true story. How far would you go for love? The year is 1946, and all over the world young women are crossing the seas in their thousands en route to the men they married in wartime, and an unknown future. In Sydney, Australia, four women join 650 other brides on an extraordinary voyage to England - aboard HMS Victoria, which still carries not just arms and aircraft but a thousand naval officers and men. Rules of honour, duty, and separation are strictly enforced, from the aircraft carrier's Captain down to the lowliest young stoker. But the men and the brides will find their lives intertwined in ways the Navy could never have imagined. And Frances Mackenzie - the enigmatic young bride whose past comes back to haunt her thousands of miles from home - will find that sometimes the journey is more important than the destination.»
Un pan d'histoire souvent oublié, que la plume de Jojo Moyes fait revivre avec une vérité et une sensibilité émouvante. L'intrigue est morcelée par de fréquents retours dans le passé des différents personnages; ce type de récit déconstruit m'a paru un brin ardu à suivre pendant les cent premières pages... puis, je me suis laissée porter par l'aventure et j'ai vogué à travers le quotidien singulier de ces épouses sur le Victoria, jusqu'à ce que toutes les pièces du casse-tête reprennent leur place à la toute fin. Un soupçon d'amour et surtout un vibrant triomphe de l'humain contre l'adversité... À découvrir!
Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ☆
samedi 4 décembre 2010
La colère des MacGregor
Par Thomas Lavachery, Bayard jeunesse
«À peine arrivé chez sa grand-mère pour les vacances, Nelson se voit remettre la clé du grenier avec ces simples mots : " Le moment est venu ". Le garçon est loin de se douter que derrière la porte, il a rendez-vous avec son histoire familiale. Il va devoir délivrer ses ancêtres de la terrible malédiction qui pèse sur eux depuis des centaines d'années...»
Je n'étais pas du tout certaine, en ouvrant ce roman, de ce à quoi j'aurais droit: un roman écrit en création collective avec les élèves d'une classe de CM2, ça peut être excellent... ou tristement décousu d'avoir trop voulu faire plaisir à tous les créateurs impliqués... À ma grande surprise, toutefois, la plume est sympathique et la structure du récit démontre toute la bonne volonté et un travail acharné (et efficace) d'épuration par les participants. J'ai donc pu plonger avec joie dans cette histoire charmante et rocambolesque, historique et enlevante, aux personnages très attachants (Jacques et sa sensitive, Victoria, la voisine âgée aux mille idées, Bobby le perroquet savant et Nelson, le héros des âmes!). Un tout petit bémol pour les lecteurs québécois: la plume est extrêmement franchouillarde et les référents définitivement français (malgré un effort d'adaptation de la part de l'éditeur). Ça gêne un peu l'enthousiasme au début, mais après quelques pages, on s'y fait et on file derrière Nelson et Victoria, écumant les antiquaires et usant de notre imagination pour sauver les ancêtres de Trieu in extremis...
Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ☆
jeudi 2 décembre 2010
Jane and the Ghosts of Netley
Par Stephanie Barron, Bantam Books, Jane Austen 7
«As Jane Austen stands before the abandoned ruins of Netley Abbey, she imagines that ghosts really do haunt the centuries-old monastery. But the green-cloaked figure who startles her is all too human and he bears an unexpected missive from Lord Harold Trowbridge, one of the British government’s most trusted advisers—and a man who holds a high place in Jane’s life.Trowbridge tells Jane about a suspected traitor in their midst—and the disastrous consequences if she succeeds. But is Sophia Challoner, a beautiful widow with rumored ties to Emperor Bonaparte, really an agent of the enemy? Dispatched to Netley Lodge, Jane sets about gaining the confidence of the mysterious and intriguing lady even as Trowbridge’s grim prediction bears fruit: a British frigate is set afire and its shipwright found with his throat cut.It’s clear that someone is waging a clandestine war of terror and murder. But before Jane can follow the trail of conspiracy to its source and unmask a calculating killer, the cold hand of murder will fall mercilessly yet again—and suddenly Jane may find herself dying for her country.»
Une merveille de suspense historique et victorien! La plume de Stephanie Barron n'a jamais été aussi agile et délectable. J'ai lu ce roman avec avidité, m'attachant au passage à cette chère Jane Austen, que Barron fait «revivre» ici avec une vérité déroutante , et à son charmant, mais provoquant, Lord Harold Trowbridge. L'intrigue est enlevante à souhait... et il y a même un brin d'humanité pour les coeurs plus tendres, comme le mien (sans tomber dans l'édulcoré, bien sûr)! Un des tomes les plus fins de la série Jane Austen...
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