«Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.»
Ouf! Toute une épopée que la plume généreuse et prolifique de Katherine Pancol met en scène! Un tourbillon humain, dans lequel le côté souvent sombre et triste de la vie prend beaucoup de place. Peut-être trop de place, même, surtout dans la première demie du roman. En effet, lors de la longue et patiente présentation des personnages, on sent une vague de misère humaine généralisée qui étouffe un brin la délicatesse de la plume (ce qui n'est pas sans rappeler Marie Laberge). Puis, (et heureusement!), l'espoir et la vie se fraient un chemin à travers l'intrigue, faisant filer fébrilement l'action jusqu'au point final. Et oui, on en redemande. Une plume un brin trop grandiloquente et pessimiste par moment, mais qui devient magique, lorsque la lumière et la spontanéité éclairent ses mots.
Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ☆