«On compassionate leave after the murder of his wife, Thomas Lynley is called back to Scotland Yard when the body of a woman is found stabbed and abandoned in an isolated London cemetery. His former team doesn’t trust the leadership of their new department chief, Isabelle Ardery, whose management style seems to rub everyone the wrong way. In fact, Lynley may be the sole person who can see beneath his superior officer’s hard-as-nails exterior to a hidden—and possibly attractive—vulnerability. While Lynley works in London, his former colleagues Barbara Havers and Winston Nkata follow the murder trail south to the New Forest. There, they discover a beautiful and strange place where animals roam free, the long-lost art of thatching is very much alive, and outsiders are not entirely welcome. What they don’t know is that more than one dark secret lurks among the trees, and that their investigation will lead them to an outcome that is both tragic and shocking.»
Une incursion enlevante dans le monde bigarré et déstabilisant d'Elizabeth George. On retrouve avec plaisir Linley, Havers et Nakta, les trois mousquetaires de la Met... et on apprend à découvrir Isabelle Ardery, cette nouvelle dirigeante qui malgré des dehors un brin rébarbatifs, réussit à attiser notre curiosité. Bien sûr, comme l'arrivée d'un nouveau personnage dans l'équipe d'enquêteurs (tout comme la place qui lui est graduellement faite dans la vie personnelle de ses coéquipiers) peut choquer plus d'un lecteur, la plume de George s'est faite habile et délicate, tout en restant authentique quant au portrait qu'elle brosse d'Ardery. Bien vite, de toutes façons, l'intrigue laisse le lecteur haletant, le forçant à dévorer avidement les pages sans prendre de pause. Il s'agit encore une fois d'un plongeon dans un monde de demi-teintes, où le Bien et le Mal se courtisent allègrement. Toutefois, contrairement aux trois derniers tomes, l'enquête suit cette fois un parcours un peu plus classique, tourbillonnant pour mieux projeter le lecteur vers une fin libératrice... Pas de Happy ending tout de même, mais une conclusion qui ébranle moins les repères que celles auxquelles George nous a habitués jusqu'à présent.
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