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mercredi 2 décembre 2009

Sabine's Notebook - in which the Extraordinary Correspondence of Griffin and Sabine continues

Par Nick Bantock, Chronicle Books, Griffin and Sabine 2

«"Griffin—Foolish man. You cannot turn me into a phantom because you are frightened. You do not dismiss a muse at a whim. If you will not join me, then I will come to you. —Sabine"
Sabine was supposed to be imaginary, a friend and lover that Griffin had created to soothe his loneliness. But she threatens to become embodied, to appear on his doorstep, in fact. So he runs.»


Que vais-je devenir jusqu'à ce que je meure?

Par Robert Lalonde, Boréal, Compact
Résumé de l'éditeur
«On a treize ans. Le collège est une prison où on n’enseigne que des connaissances mortes. On ne s’en échappe parfois que pour aller passer quelques jours à la maison, au fond de la baie, près des trois pins. Là où il y a le ciel infini, les érables en flammes, le lac où on va pêcher, le ciel et ses nuages fous. Mais ce n’est pas la vie là non plus, car on partage avec son père un secret inavouable. On sait qu’on doit venir au monde mais on n’y arrive pas. Même quand tout le monde autour de soi répète que tout va changer désormais, quand on entend partout clamer "Maîtres chez nous! Fini le temps des moutons!", on n’y croit pas, on reste cloué au sol par la lourde certitude que tout est fini avant d’avoir commencé. On se roule sur son mal comme le chat sur sa souris morte. Heureusement, il y a aussi ces heures de solitude, où la rêverie nous emporte. Il y a les camarades, qui soupçonnent la profondeur de l’abîme. Mais nos sens peuvent-ils jamais être apaisés en leur présence? Il y a les livres, dont un surtout, énorme, qui décrit merveilleusement toutes les plantes que l’on peut voir chaque jour autour de soi. Il y a enfin ces gribouillis un peu fou dont on couvre les marges de ses manuels, et dont on se dit qu’ils nous sauveront peut-être un jour.»


À lire un jour...

Mémoires d'une Jeune fille rangée

Par Simone de Beauvoir, LGF, Le Livre de poche

«Je rêvais d'être ma propre cause et ma propre fin ; je pensais à présent que la littérature me permettrait de réaliser ce vœu. Elle m'assurerait une immortalité qui compenserait l'éternité perdue ; il n'y avait plus de Dieu pour m'aimer, mais je brûlerais dans des millions de cœurs. En écrivant une œuvre nourrrie de mon histoire, je me créerais moi-même à neuf et je justifierais mon existence. En même temps, je servirais l'humanité : quel plus beau cadeau lui faire que des livres? Je m'intéressais à la fois à moi et aux autres ; j'acceptais mon "incarnation" mais je ne voulais pas renoncer à l'universel : ce projet conciliait tout ; il flattait toutes les aspirations qui s'étaient développées en moi au cours de ces quinze années.»


À lire un jour...

Malavita

Par Tonino Benacquista, Gallimard, Folio

«Une famille apparemment comme les autres. Une chose est sûre, s'ils emménagent dans votre quartier, fuyez sans vous retourner...»




À lire un jour...