«Lui, c’est Mitia, elle: Arsène. Ils vivent de l’air du temps, qui serait moins cher en Mauricie qu’à Québec. Aussi fuient-ils au petit matin leur logement du quartier Saint-Roch en ayant pris soin de ne pas régler le loyer et d’avoir, la veille, fait la tournée des grands ducs. Là-bas, au bord du lac où ils croient avoir trouvé refuge et paix, Arsène découvre qu’un enfant mystérieusement disparu hanterait leur nouveau domicile, ce que réfute évidemment Mitia, congénitalement sceptique.
Maison hantée ou pas, comment passer le temps quand on n’a qu’un voisin – qui pourrait d’ailleurs être une jeune voisine, une voisine de trop? Aller piller le magasin d’antiquités (c’est-à-dire de jeux vidéo) du coin? Fréquenter le bar qui fait office de salle de billard et de danse?»
Lent déroulement et fantaisie des bois. Des personnages qui ne mettent pas de gants pour manier les mots, une intrigue tordue, dérangeante où la fin nous fait revoir tout le livre sous un éclairage différent, comme un film en accéléré.
Lili lui donne: ★ ★ ★ ★ ☆
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